Cette année 3 chevaux corses se sont classés dans les 2 courses d’endurance de Coti Chiaveri et d’Arbo Valley

Coti Chiaveri le 13 avril 2014

Le 13 avril Frombu étalon monté par Cyrielle Pinsault, a participé à la course d’endurance de 20 km de Coti Chiaveri .
Frombu s’est classé 4e et a effectué le parcours en 1h23.

     

Frombu et Cyrielle

 

Munticellu- Arbo Valley le 16 mars 2014

Le 16 mars Cumpagnu étalon monté par Maria et Muresca montée par Lilou, appartenant à Romain Provent se classés tous deux à la course d’endurance d’Arbo Valley.

Muresca et Lilou A gauche Maria et Cumpagnu

Frombu et cumpagnu font partie des 9 étalons que l’ Association U CAVALLU CORSU a agréés comme reproducteurs pour la saison de monte 2014. Frombu est disponible à la saillie à Ajaccio, et Cumpagnu à Farinole

L’Associu a agréé 9 étalons pour la saison de monte 2014

  • FROMBU
  • SISCO
  • SILIVE
  • ACELLU DI PARADISU
  • DJMAD
  • NEBBIU
  • CUMPAGNU
  • CINTU
  • CAPRICE

Les coordonnées des étalonniers et les photos des étalons sont disponibles sur le site.

Tous les étalons reproducteurs ont été mis en conformité sanitaire, vaccins et analyses. Les propriétaires qui souhaitent faire saillir leurs juments doivent les faire vacciner également : Consulter la fiche sanitaire.

Esca di E Piazzole est le premier poulain de l’année 2014

Etalon DJMAD (Anne Marie Graziani) et jument BRUNETTA appartenant à EMANUELLI Sébastien

L’Association U Cavallu Corsu avec la participation des Haras Nationaux, a réuni samedi 05 avril 2014 à SAGONE la Commission Nationale d’Approbation et de Confirmation chargée de statuer sur les demandes d’inscription au stud book du Cheval Corse.
La commission était composée d’un Juge des Haras Nationaux, M. André Barbara, délégué national des races des territoires et de 6 juges agréés de l’Association U CAVALLU CORSU Sébastien Emanuelli, Paule Pietroni, Pierre Laurent Santelli, Eric Barre, Geneviève Bouvet, Anne Marie Graziani.
Un vétérinaire était présent toute la journée pour identifier et mettre en conformité sanitaire tous les chevaux que la commission a inscrits au Stud Book, à titre intitial ou en confirmation 3 ans.

U CAVALLU CORSU remercie tous les éleveurs qui ont fait le déplacement.

L’Associu U CAVALLU CORSU organise son Assemblée Générale :

le 15 mars 2014 à 14 h 30
CPS – 7 rue Colonel Ferraci (montée du musée) – 20250 CORTI

Ordre du jour :

  • Approbation du rapport moral
  • Approbation du rapport financier et approbation des comptes de l’exercice clos, bilan 2013
  • Vote du budget prévisionnel 2014
  • Fixation du montant de la cotisation
  • Procédures étalonniers, naisseurs et nouvelles procédure concours
  • Questions diverses.

Conformément aux statuts, un quorum des adhérents à jour de leur cotisation doit être atteint pour que l’assemblée délibère valablement. Nous sollicitons donc vivement votre participation. Je vous rappelle qu’en cas d’empêchement, vous pouvez vous faire représenter par un autre membre de l’association muni d’un pouvoir régulier dûment rempli et signé.

V’aspettemu numerosi
L’Association invite les adhérents à renouveler leur carte pour 2014 et les sympathisants à soutenir l’Associu par leur adhésion.

Comme toutes les Associations, U CAVALLU CORSU a besoin de ses adhérents

La cotisation annuelle est de 20 €
Toutes les personnes qui souhaitent adhérer à l’association pour l’année 2014 peuvent télécharger
et le renvoyer
Le mercredi 26 février 2014 se sont tenus à Paris, au Salon de l’Agriculture, le Conseil d’Administration puis l’Assemblée Générale de la FCT (Fédération des Chevaux de Territoire), dont l’association nationale de race U Cavallu Corsu est adhérente.

Sebastien Emanuelli, Président de l’Assocciu U Cavallu Corsu, est également vice président de la FCT.

Toutes les associations nationales de race étaient représentées à l’exception de l’association nationale du cheval de race auvergne excusée. Le conseil d’administration et l’assemblée générale se sont déroulés sous la présidence de M. Lautier.

Etaient présents également Eric Rousseaux et Pierre Yves Pose, respectivement président et tresorier de la SFET, Société Française des Equidés de Travail, qui regroupe les races de Chevaux de Trait, des Ânes, des Mulets et des Equidés de Territoire et André Barbara Délégué National des races territoriales et Biodiversité pour l’IFCE.

A L’ORDRE DU JOUR DU CA A L’ORDRE DU JOUR DE L’AG :
Préparation de l’Assemblée Générale.

Perspectives et projets 2014.

Questions diverses.

Bilan d’activités 2013.

Bilan financier 2013.

Perspectives et projets 2014.

Questions diverses.

Appel à cotisation – Elections.

Cette journée de travail a été l’occasion d’aborder diverses questions telles que les nouvelles règlementations, notamment celles liées à l’organisation des concours de race, les relations avec le Ministère de l’Agriculture et les nouvelles directives européennes en matière d’équidés. Différents groupes de travail ont été mis en place. Le lendemain s’est tenue une formation à l’utilisation du nouveau site de la SFET, pour la gestion des concours et des engagements.

L’Association U Cavallu Corsu avec la participation des Haras Nationaux, a réuni dimanche 09 février la Commission Nationale d’Approbation et de Confirmation chargée de statuer sur les demandes d’inscription au stud book du Cheval Corse.
La commission était composée d’un Juge des Haras Nationaux, M. André Barbara, délégué national des races des territoires et de 6 juges agréés de l’Association U CAVALLU CORSU Sébastien Emanuelli, Pierre Laurent Santelli, Eric Barre, Toussaint Marchi, Geneviève Bouvet, Anne Marie Graziani.

Un vétérinaire était présent toute la journée pour identifier et mettre en conformité sanitaire tous les chevaux que la commission a inscrits au Stud Book, à titre intitial ou en confirmation 3 ans.

U CAVALLU CORSU remercie tous les éléveurs qui ont fait le déplacement.

L’Association reunira de nouveau la Commission d’Approbation et de Confirmation en Corse du Sud au mois d’Avril.Tous les éléveurs qui souhaitent présenter leurs chevaux peuvent d’ores et déjà contacter l’Association.

IFrame
  • Toutes les juments et les étalons issus de père et de mère de race corse seront inscrits au Stud Book du Cheval Corse, mais devront passer devant la Commission d’Approbation et de Confirmation à l’âge de 3 ans pour être agréés reproducteurs de la Race Corse.
  • Les juments devront avoir fait le dépistage du du gène alezan
  • Les étalons devront être non porteurs du gène alezan

L’Association avec la participation des Haras Nationaux, réunit La Commission Nationale d’Approbation et de Confirmation chargée de statuer sur les demandes d’inscription au Stud Book du Cheval Corse

le Dimanche 09 février 2014 à partir de 09 heures

à l’Hippodrome de CASATORRA 20260 BIGUGLIA

afin que les éleveurs ou les propriétaires de chevaux puissent présenter leurs animaux pour les faire inscrire au Stud Book de la race.

Sont invités à présenter leur cheval :

– Les éleveurs qui souhaitent faire reconnaître leur cheval en Race Corse à titre initial (un vétérinaire sera présent pour l’identification et le puçage),
– Tous les propriétaires de chevaux qui viennent d’avoir 3 ans et qui doivent être confirmés,
– Les éleveurs dont le cheval correspondant au standard du Cheval Corse avait été recensé avant la reconnaissance doivent remettre leur livret et la carte d’immatriculation pour qu’ils soient retournés aux haras nationaux pour inscription en Race Corse.

Merci de bien vouloir confirmer votre participation afin que l’Association puisse organiser au mieux cette manifestation.

Nous comptons sur votre présence.

Contact Association : Tél. 06 58 20 21 69 Mail : ucavallucorsu@gmail.com

Chronique médiévale de Corse, Giovanni Della Grossa

Mathée Giacomo-Marcellesi et Antoine Casanova, La Marge édition, 1998.

La légende de Piobitto et Orsolamano (p.122-123)
Presentazione

Eccu quì presentata a narrazione di a legenda di Piobitto è Orsolamano(1) tramandata da Giovanni Della Grossa(2), crònacu di u quindecèsimu. Intruduce ‘ssa fola quella forse più cunnisciuta di u muscone chì tumbava, cù u so tanfiu murtale, ghjente è animali in tutta a pieve di Frettu. U interessu pè i passiunati di cavallu hè di scópre i rapórti di a Córsica cù pràtiche ìppiche mai ammentate. Si tratta quì di l’adopru di u cavallu per achjiccà si à a fera salvàtica è incappià la di lacciu. Módu di caccia scunnisciutu ind’è noi à i ghjorni d’óghje. Per disgrazia, ùn si pò misurà a parte di verità d’una legenda, ùn si pò dunque in chiùnque manera accertà a rialità di ‘ssu módu di caccia in Córsica, moltu più ch’ ellu hè presentatu cum’è un fattu abbastanza particulare limitatu à un persunagiu singulare. Della Grossa ammenta dinù un tempu d’amparera, da ammaestrà cavallu è lacciu. Forse u crònacu o puru a mimoria pupulare anu imbullighjatu usi di terraferma (induve ‘ssa manera di caccighjà era sicuramente praticata) à usi nustrali, di manera à discioglie u Bè da u Male ind’è a prublemàtica suciale di e norme matrimuniale di pettu à e pratinzione signurile… Per contu sóiu i prumutori di u cavallu córsu truveranu custì a testimunienza ind’è a memória cullettiva di a ricchezza di i rapórti trà u cavallieru è u so cavallu; cumplicità chì trapassa a cunsiderazione di l’animale appreziatu solu cum’è módu di spiazzamentu. U cavallu diventa custì cumpagnu indispensèvule à una pràtica, un attività è favurisce ancu a ricunniscenza suciale. Ci tocca forse à tirà d’issa legenda l’insegnamenti ch’ella cuntene, vale à dì : sapè sfruttà e qualità di a razza cavallina. U successu in Córsica pè a doma americana vene à colpu sicuru di u mitu western ma dinù u garbu più campagnólu di u maneghju di u bestiame; saperanu oramai i praticanti córsi di team penning, è si ne puveranu ancu vantà, chì i nóstri antichi ùn anu aspettatu i cowboy pè manighjà u lacciu è stippà si à e fere ! Allora à quandu una doma córsa ?

C.B.


(1) Chronique médiévale de Corse, Giovanni Della Grossa, Mathée Giacomo-Marcellesi et Antoine Casanova, La Marge édition, 1998, p.123.
(2) Giovanni Della Grossa natu in u 1388 in Grossa vicinu à Sartè, mortu in 1464 o forse in 1470, hà studdiatu in Bunifaziu eppò dopu in Nàpuli prima d’istallà si cum’è nutaru in Córsica. Scrivanu è nutaru passerà respettivamente à u serviziu di parechji putenti : u Comte Vincentellu d’Istria, Simone Da Mare signore di San Colombanu, i guvernadori genuvesi Fregosi, i rapresententi pontificali, l’uffiziu San Ghjorghju. A so cultura è e sò càriche li permetteranu d’una banda l’accessu è u studdiu di l’archive di l’èpica è a cunniscenza ìntima di a tradizione urale corsa. L’uriginale di a so Cronica cursesca smarritu fin’à oghje sò copie più o menu fide chì trasmetteranu l’ópera. Saranu Mathée Giacomo-Marcellesi è Antoine Casanova à publicà la in modu bislinguu in u 1998.

 

Ancre

Chronique médiévale de Corse, Giovanni Della Grossa

Mathée Giacomo-Marcellesi et Antoine Casanova, La Marge édition, 1998.

La légende de Piobitto et Orsolamano (p.123)

[…] E il suo signore disciendente di Orso […] che regnava in questo tempo che si chiamava Orso la mano era notabile di pessimo d’ogni vitio […]. Solo si occupava a opprimere la gente di Fretto e tra le altre cose facieva statuto abominabile o costituto che tutti li homini che facievano matrimonio piglando mogle vergine che dovesse chiamare Orsolamano a le nozze e che lui dovesse dormire colla sposa la prima nocte, e la matina seguente in dovesse portare la sposa a casa di lo sposo. Ed havendo questo male homo cominciato a introdurre fra giente povera questo uso detestabile in Fretto, ve si trovò un homo che si chiamava Piobitto, che in se stesso si propose dare rimedio al delicto. E tenendo un bello poltro corridore, cominciò ad andare con esso a caccia di cervi e di altra sorte d’animali addestrandosi di gettare una fune con un laccio al capo della fune; il quale gittando coglieva gli animali correndo con il poltro. E di questo modo senza cani pigliava degli animali, cervi et altri. E quando li parse che esso e il suo cavallo era bene destro e assicurato a questo esercitio, tenendo notitia con un certo homo principale chiamato il Giacomo di Gagia, un jovi sera Piobitto in abiti di cacciatore andò a trovarlo e vidde una sua figlola grande da marito e la quale li contentava. E tirando a parte Piobitto a Giacomo li domandò la figlola per moglie. Al quale Giacomo como era homo d’honore rispose che non voleva maritare la figlola perchè Orsolamano le avesse a violare il suo honore se non era homo tale che bastasse a difenderla da Orsolamano. E allora Piobitto scoperse dil suo disegno e volontà con Giacomo, e intesolo il Giacomo , si prometteno l’uno a l’altro il matrimonio. E il sabato a la sera di nocte, Piobitto mandò un messo a fare intendere a Orsolamano come lui voleva piglare moglie la figlola di Giacomo e non voleva fare nozze che lui venisse per il suo dicto e non avesse per male che succiedesse questo matrimonio a la sprovista. Orsolamano li rispose che lui havea facto male a non avisarlo più tempo inante e la domenica mattina, Orsolamano partì correndo camminando per la via di Foce di Pruno con pochi homini a cavallo, e Piobitto stava a la medesima foce con alquanti homini a cavallo pure aspectando la risposta. E como venne Orsolamano il reciperno e cominciò il Piobitto a parlare con Orsolamano e a correre il suo cavallo a una parte e all’altra tanto che il correre assicurò a Orsolamano diciendoli: questo è il meglo cavallo di Fretto; credo che domani il vorrete davanti alla sposa ; e dopoi se volete andare la davanti. Quanto una mezza corsa di cavallo io carrero verso voi e viderete il carrere di questo cavallo in questo piano. E mentre che Orsolamano andava per mettersi al capo di corso che aveva di fare il cavallo, Piobitto andando appresso gli getta il laccio che portava all’arcione coperto con un balandrano e prese a Orsolamano dando forte li sproni al cavallo correndo a una parte e all’altra tanto che tutto la spezzò per quello luoguo. Li homini che erano con Orsolamano cominciorno a gridare e subito s’acquietorno, e nissuno ne prese arme in mano ne osò di parlarne nè fare dimostratione di vendecta, andandosene ognuno per facti loro.

 

Ancre

Chronique médiévale de Corse, Giovanni Della Grossa

Mathée Giacomo-Marcellesi et Antoine Casanova, La Marge édition, 1998.

La légende de Piobitto et Orsolamano (p.122)

[…] Le seigneur qui régnait en ce temps là descendait d’Orso […] Il s’appelait Orso-la-mano et était réputé avoir tous les vices […] il s’employait seulement à terroriser la population de Freto. Entre autres usages, il avait établi un statut abominable selon lequel tous les hommes qui se marieraient en prenant femme vierge devraient appeler Orsolamano à leurs noces. Celui-ci devrait passer avec l’épousée la première nuit et le lendemain matin la reconduire chez son époux. Ce méchant homme ayant commencé à introduire ce détestable usage parmi les pauvres gens de Freto, un homme qui s’appelait Piobitto se proposa d’apporter remède à ce crime. Avec son beau poulain de course, il commença à aller à chasser les cerfs et toute sorte d’animaux en s’exerçant à leur jeter une corde dont l’extrémité formait un nœud coulant qu’il lançait afin d’attraper les animaux en courant avec son poulain. De cette façon il attrapait sans chiens les cerfs et autres animaux. Quand il lui parut que lui-même et son cheval avaient acquis assez de dextérité et d’assurance à cet exercice, comme il était en relation avec un homme Principal nommé Giacomo de Gagia, un jeudi soir Piobitto alla le trouver habillé en chasseur et il vit une jeune fille en âge d’être mariée qui lui plut. Prenant Giacomo en aparté, Piobitto lui demanda sa fille en mariage. Giacomo lui répondit, en homme d’honneur, qu’il ne voulait pas marier sa fille de crainte de l’outrage qu’Orsolamano lui infligerait, à moins qu’il ne fût lui-même en mesure de la défendre contre Orsolamano. Piobitto confia alors son projet à Giacomo, et Giacomo l’ayant entendu, ils se promirent l’un et l’autre le mariage. Le samedi soir, à la tombée de la nuit Piobitto envoya un messager pour faire savoir à Orsolamano qu’il voulait prendre pour épouse la fille de Giacomo, il ne voulait pas faire les noces sans qu’il y participât, conformément à son statut, et il lui demandait de ne pas prendre ombrage du caractère soudain de ce mariage. Orsolamano lui répondit qu’il avait eu tort de ne pas l’aviser plus tôt. Le dimanche matin, Orsolamano partit au galop sur la route de Foce-di-Pruno avec quelques hommes à cheval, et Piobitto se tenait au col avec quelques cavaliers dans l’attente de sa réponse. Quand Orsolamano arriva, ils l’accueillirent et Piobitto commença à parler à Orsolamano tout en faisant courir son cheval de part et d’autre, afin de mettre Orsolamano en confiance. Il lui dit : – C’est là le meilleur cheval de Freto, je crois que demain, vous serez heureux de l’avoir devant la mariée. Si vous voulez vous éloigner d’une demi course de cheval, je viendrai vers vous au galop et vous verrez la course du cheval dans cette plaine. Tandis qu’Orsolamano allait se mettre à l’autre bout du trajet que devait accomplir le cheval, Piobitto le suivit, lui jeta le lasso qu’il portait à l’arçon de sa selle, caché sous une pelisse. Il attrapa Orsolamano et éperonna vigoureusement son cheval en courant de part et d’autre de sorte qu’il le déchiqueta sur place. Les hommes qui étaient avec Orsolamano commencèrent à crier puis se calmèrent aussitôt. Personne ne prit les armes et n’osa évoquer ni esquisser une vengeance. Chacun s’en alla à ses affaires.